Un maire peut-il, au frais du propriétaire, faire procéder, après mise en demeure infructueuse, à l’enlèvement d’épaves entreposées sur un terrain privé même si les véhicules sont encore immatriculés ?
Un maire d’une commune rhodanienne (40 000 habitants) ordonne, par arrêté, à un particulier d’enlever les épaves de véhicules (dont un tracto-pelle) entreposées dans sa propriété. Faute pour le particulier de s’exécuter dans le délai imparti, le maire fait procéder d’office à (…)
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Conservation des sols
Articles
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Epaves de véhicules : quels pouvoirs du maire ?
9 avril 2009, par Luc BRUNET -
Loi 3DS : principales mesures en matière d’urbanisme
17 mars 2022, par Hélène Poumet, Luc BRUNETPubliée au Journal Officiel du 22 février, la loi 3DS (différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification de l’action publique locale) contient un volet urbanisme (et développement des territoires). Tour d’horizon d’importantes mesures qui concernent les collectivités.
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Voir aussi : "Loi 3 DS : principales mesures concernant l’exercice et le transfert des compétences" 1 - Encadrement des implantations d’éoliennes
Le règlement d’un PLU ou PLUi peut réglementer (…) -
Site pollué, commune indemnisée ?
17 juin 2009, par Luc BRUNETSous quelles conditions une commune peut-elle être dédommagée par l’exploitant d’une décharge qui n’a pas dépollué le site à son départ ?
En août 2005 une commune du Limousin (5000 habitants) autorise contractuellement une société à utiliser diverses parcelles de terrain lui appartenant comme décharge des ordures ménagères collectées sur la commune de Limoges.
Il est mis fin à cette exploitation par arrêté préfectoral du 3 janvier 1977.
Près de 30 ans plus tard , le préfet institue (…) -
Remblaiement d’un chemin rural : exploitation illégale d’une installation classée ?
7 avril 2009, par Luc BRUNETDes travaux de remblaiement d’un chemin rural à partir de déchets provenant de la destruction d’une école et d’un centre de tri collectif peuvent-ils exposer les élus à des poursuites pour exploitation sans autorisation d’une installation classée ?
Une commune de la Manche (2000 habitants) décide de travaux de remblaiement d’un chemin rural. Elle met à contribution la communauté des communes en utilisant des déchets, composés de gravats, et aussi de plastiques, polystyrène, ferrailles ou (…) -
Protection d’un site classé : auprès de mon arbre
6 mars 2007Dix ans après les faits qui lui sont reprochés, le marathon judiciaire de ce maire prend fin. A-t-il eu raison d’abattre le cyprès qui, selon lui, menaçait la sécurité publique ? Tribunal correctionnel, cour d’appel puis chambre criminelle de la Cour de Cassation... Puis retour à la case départ devant les juridictions civiles jusqu’en cassation (chambres civiles cette fois).
Les faits
En 1997, le maire d’une commune de 1 500 habitants s’inquiète du risque d’accident résultant de la (…) -
Responsabilité
14 octobre 2010, par Luc BRUNETUne commune victime d’affaissements miniers peut-elle se retourner contre l’exploitant actuel alors que les désordres proviennent de zones exploitées pendant la Seconde guerre mondiale ?
Non : "l’exploitant est responsable uniquement de son activité et non de toutes les exploitations antérieures" "Conformément à l’article 75-1 du code minier, l’exploitant est responsable des dommages causés par son activité. Cette responsabilité n’est pas limitée à la durée de la concession minière. En (…) -
Pouvoirs de police
14 septembre 2010, par Luc BRUNETLe maire est-il compétent pour mettre fin aux pollutions des sols qui sont provoqués par une installation classée ?
Oui : le maire n’est pas dessaisi de ses prérogatives en la matière bien que la police des installations classées relève de la compétence préfectorale "Dans le cadre de la réglementation des installations classées, le préfet réglemente et contrôle l’ensemble des activités de l’installation pouvant avoir un impact sur l’environnement, y compris les conditions d’élimination (…) -
Site classé : agrandissement illégal d’un chemin forestier
4 novembre 2003, par Luc BRUNETVox populi, vox Dei ? Le juge n’est guère sensible à l’adage : en l’espèce, cédant à une pétition de sa population, le maire n’en est pas moins coupable d’infraction aux articles L 160 et L 130 du Code de l’urbanisme !
À la suite d’une pétition présentée au conseil municipal, le maire d’une commune des Gorges du Verdon de 186 habitants décide d’agrandir un chemin existant pour en faire une piste d’accès longue de 300 mètres et large de trois mètres.
Sur plainte d’une association de (…)