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Non mais un requérant qui se fonde sur l’annulation d’un PLU peut obtenir l’annulation d’un permis non définitif en démontrant que ce permis est illégal par rapport aux règles remises en vigueur suite à cette l’annulation
"L’annulation d’un plan local d’urbanisme (PLU), qui a pour effet de remettre en vigueur le PLU ou le plan d’occupation des sols immédiatement antérieurs (article L. 121-8 du code de l’urbanisme), n’entraîne pas l’annulation des permis de construire délivrés et qui sont devenus définitifs avant cette annulation. La solution est similaire pour les permis de construire non définitifs, c’est-à-dire qui font l’objet d’un recours contentieux et si le PLU est parallèlement annulé. Le principe est en effet qu’un tel permis de construire n’est pas un acte d’application du PLU. L’annulation de ce dernier n’entraîne donc pas, de plein droit, celle du permis. La jurisprudence (CE, 16 novembre 2009, SARL les résidences de Cavalière, n° 308623) a toutefois posé une exception à ce principe : le requérant qui se fonde sur l’annulation d’un PLU peut obtenir l’annulation d’un permis non définitif en démontrant que ce permis est illégal par rapport aux règles remises en vigueur suite à cette l’annulation (PLU ou POS antérieur, règlement national d’urbanisme) (...)".
Réponse publiée dans le JO Sénat du 24/06/2010 - page 1619 à la question publiée dans le JO Sénat du 04/02/2010 - page 214
[1] Photo : © Paul Cowan