Oui à partir de 50 kilomètres heures au dessus de la vitesse maximale autorisée.
Le Conseil Constitutionnel juge conforme à la Constitution la confiscation de véhicule pour les très grands excès de vitesse :
"eu égard aux conditions de gravité des infractions pour lesquelles elles sont applicables et aux biens qui peuvent en faire l’objet, les peines de confiscation ainsi instituées ne sont pas manifestement disproportionnées".
A noter que la confiscation suppose que le conducteur verbalisé soit propriétaire du véhicule. Ce qui exclut notamment l’hypothèse où un agent commet un excès de vitesse au volant d’un véhicule de service.
Conseil Constitutionnel, 26 novembre 2010, n° 2010-66 QPC NOR : CSCX1030154S
[1] Photo : © Galam