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de la vie territoriale & associative

Revue de presse juridique territoriale & associative

Avril 2024

Action sociale & solidarité | Associations | Assurances, catastrophes naturelles & prévention des risques | Construction | Contentieux & procédures | Contrats & marchés publics | Cybersécurité & RGPD | Domaine |Elections & démocratie locale | Environnement & énergie | Finances publiques | Fonction publique territoriale | Intercommunalité | Logement | Normes & simplification | Pouvoirs de police | Propriété intellectuelle | Responsabilité, compliance & transparence de la vie publique | Statut de l’élu | Urbanisme

 

Action sociale & solidarité

  • Ces élus qui s’impliquent, Frédéric VILLE
De nombreuses communes continuent d’organiser des classes vertes à la mer ou à la montagne ou des colonies de vacances l’été. Une vraie responsabilité pour les maires et leurs adjoints
  • Communicabilité des documents de l’aide sociale à l’enfance face au secret de l’instruction : impact sur la suspension et le retrait de l’agrément des assistants maternels et familiauxÉmilie COLLIN
Dans deux arrêts du 9 novembre 2023, le Conseil d’État annule une suspension et un retrait d’agrément d’assistant familial pour défaut de motivation : les départements s’étaient crus, à tort, soumis au secret de l’instruction les empêchant d’utiliser les éléments de l’information préoccupante ayant généré la décision administrative. Le Conseil d’État refuse qu’une telle décision puisse ne pas être motivée et empêcher l’assistant de bénéficier du contradictoire. Cette jurisprudence se comprend en fait d’autant mieux si on la replace dans le contexte général de la communicabilité des documents administratifs appliquée à l’aide sociale à l’enfance (ASE). En outre, il ne faudrait pas déduire trop rapidement l’inopérance du risque d’atteinte à une procédure juridictionnelle en cours : le Conseil d’État le remet en fait mais implicitement à sa juste place.
 
 

Associations

  • Les flux à titre gratuit entre associations déclarées, Claire ANNEREAU et Simon CHAPUIS-BREYTON
  • Transfert d’activité : faute d’employabilité, le licenciement s’impose
  • La loi Séparatisme doit encore prouver son utilité effective, Thomas GIRAUD
  • Cette proposition de loi qui veut faciliter l’engagement associatif, Mathilde THÉNOZ

  • Le préfet, les manifestations pour la paix au Proche-Orient et l’ordre public "immatériel", Camille DOLMAINE
  • Mise à disposition d’un local communal à une association pour l’exercice d’un culte, Xavier DELPECH
  • Obligation pour les associations subventionnées de participer aux cérémonies commémoratives, Cécile CHASSEFEIRE ET Adeline BEAUMUNIER

  • La loi visant à soutenir l’engagement bénévole et à simplifier la vie associative est publiée
  • Une loi pour simplifier la vie des associations vient d’être publiée - Lucile BONNIN
Définitivement adoptée la semaine dernière par le Parlement, la loi visant à soutenir l’engagement bénévole et à simplifier la vie associative a été publiée hier au Journal officiel. Plusieurs dispositions concernent les maires qui sont des acteurs de premier rang dans le tissu associatif de leur commune.
 

Assurances, catastrophes naturelles & prévention des risques

  • Recul du trait de côte : 500 communes identifiées comme particulièrement menacées - Aurélien WALTI
Une partie des zones côtières vont devenir « inhabitables » à cause de l’élévation du niveau de la mer provoquée par le réchauffement climatique, a prévenu hier Christophe Béchu. D’ici 2100, 500 000 bâtiments pourraient être menacés, selon une nouvelle étude du Cerema comprenant des cartes des territoires concernés.
  • Un nouveau rapport mise sur la prévention et la mutualisation pour assurer les risques climatiques -  Emmanuelle TRECOLLE et Franck LEMARC
Renforcer le régime des catastrophes naturelles en assurant la mutualisation du risque, et imposer des actions de prévention notamment pour les bâtiments. Un rapport très attendu a donné hier des axes de réflexion au gouvernement concernant l’assurabilité des risques climatiques.
  • Assurances : ce que préconise la commission des finances du Sénat, Mathilde ELIE
Fin mars, les sénateurs ont remis leur rapport sur les problèmes assurantiels des collectivités. Parmi leurs recommandations, plusieurs concernent directement la commande publique
  • Assurabilité des collectivités : le Sénat pour porte-voix des élus - Mehdi ELAOUNI

Après la consultation de 700 élus locaux, le Sénat relève plusieurs anomalies sur le marché d’assurance des collectivités, notamment le manque de concurrence et l’inadéquation des procédures d’achat public.
  • Mieux cerner l’assurance dommages-ouvrages, Sophie BANEL & Elise CHAPEL
  • Établir l’inventaire des propriétés immobilières des collectivités territoriales - Timothée DUMORTIER
Optimiser le patrimoine immobilier des personnes publiques locales implique au préalable d’en connaitre l’étendue. Recenser les propriétés d’une collectivité territoriale peut s’avérer être, derrière l’apparente facilité du sujet, une entreprise fastidieuse. Il n’en demeure pas moins qu’en raison de ce patrimoine immobilier très vaste des collectivités territoriales et des enjeux substantiels auxquels il doit répondre, cet inventaire reste un impératif. Aussi, pour tendre vers son exhaustivité et son exactitude sans partir tous azimuts, il est capital d’identifier les sources à disposition puis d’en connaître les intérêts et les limites.
  • Quelles solutions d’assurance aux collectivités territoriales ? - Fabrice RIBET
Hausses de tarifs, résiliations unilatérales, appels d’offres infructueux : les collectivités font face à des problèmes assurantiels de plus en plus importantsAlerté par cette situation préoccupante, la commission des finances du Sénat a constitué une mission d’information sur ce sujet en janvier 2024 ; Jean-François Husson, le rapporteur général, vient de rendre son rapport assorti de quelques recommandations.
 
  • Certitudes et incertitudes, Claude LIENHARD
Les constats et les études s’accumulent. Nous savons et ne pourront pas prétendre que nous ne savions pas. Il est certain que beaucoup d’événements à venir en termes de catastrophe sont de moins en moins imprévisibles.
  • Urgence de renforcer la lutte contre l’amiante dans les écoles, Isabelle CORPART
L’origine professionnelle des pathologies consécutives à l’exposition aux fibres d’amiante a été reconnue par la législation française de sécurité sociale dès 1945 (asbestose, mésothéliome, cancer broncho-pulmonaire). Dès lors, le 1er juillet 1997, l’État a interdit le recours à l’amiante lors de la création d’établissements, mais beaucoup d’écoles, collèges ou lycées avaient déjà été bâtis, si bien qu’ils sont susceptibles de contenir de l’amiante.
  • Gemapi et responsabilité administrative : le cas des cours d’eaux non domaniaux -Raphaël MEYER
  • Assurances : une entente public-privé est indispensable, Laurent ROUSSEAU

Qui n’a pas le sentiment diffus que notre monde est sujet à des catastrophes de plus en plus destructrices ? L’histoire de l’humanité montre que chaque génération l’a éprouvé, attribuant jadis certaines calamités à Dieu, comme les événements climatiques, voyant la main du diable dans d’autres, le terrorisme par exemple. Le réassureur Swiss Re a récemment montré que le coût économique annuel des événements climatiques a atteint 291 milliards de dollars en 2023 , en hausse annuelle moyenne nette d’inflation de 1,2 % depuis 1984. Dans un tel contexte, les Etats pourraient passer pour d’indispensables recours. Mais un sentiment diffus accompagne celui d’une autre catastrophe qui gronde : les déficits publics des Etats sont insoutenables. Pour ces raisons, les Etats sont bien conscients que les finances publiques ne pourront être seules à prendre en charge le coût de l’évolution profonde des risques auxquels nous sommes exposés".
  • La taxe Gemapi, véhicule de financement de la compétence éponyme - David YTIER
  • Gemapi et intercommunalités - Oriane CEBILE
  • Bilan des modes de gestion de la compétence Gemapi - Morgane LETANOUX
  • Prévention des inondations : le cas du transfert des digues domaniales - Morgane LETANOUX
  • Mise en œuvre opérationnelle de la compétence Gemapi : déclaration de projet de travaux et autorisation environnementale - Rémi BONNEFONT
  • Catastrophes climatiques : la Croix-Rouge alerte sur le besoin impérieux de mieux se préparer localement - Lucile BONNIN
Feux de forêt, retrait-gonflement des argiles, tempêtes, chaleurs extrêmes, inondations : « Les citoyens ne sont pas prêts à affronter les crises climatiques », selon une étude de la Croix-Rouge.
 
 

Construction

  • Six mois de droit de la construction. Sélection des décisions les plus instructives rendues par la Cour de cassation au second semestre 2023, Laurent Karila
  • Nouveau renforcement de l’obligation de conseil des maîtres d’œuvre, Hélène HOEPFFNER
  • Mieux cerner l’assurance dommages-ouvrage, Sophie BANEL
 

Contentieux & procédures

  • Contentieux administratif : panorama de jurisprudence (janv.-juin 2023) Questions de procédure : introduction de l’instance - Marie-Christine ROUAULT
  • Contentieux des « crèches de Noël » : le référé-suspension est une voie plus restrictive que le référé mesures utiles, Farid BELACEL

 
  • Les moyens d’ordre public - Fabrice MELLERAY
La « théorie » des moyens d’ordre public repose en contentieux administratif sur une construction jurisprudentielle qui semble très largement stabilisée. On peut davantage proposer un catalogue qu’une définition de ces moyens et leur régime juridique particulier explique leur intérêt pour les juges et les justiciables.
  • Chronique de droit des modes alternatifs de règlement des différends . - Textes et décisions du 2nd semestre 2023 - Mehdi LAHOUAZI
L’actualité est pour le moins éclectique. Ce second semestre 2023 a été l’occasion pour les juridictions administratives d’aborder des questions relatives aux modes amiables en droit du sport et de l’urbanisme ou encore dans le domaine de la fiscalité de l’énergie. Des précisions et interprétations ont aussi été apportées au régime de la médiation prévu par le Code de justice administrative sur la répartition des frais ou encore sur la confidentialité. Ce second semestre est enfin l’occasion d’évoquer les rapports toujours tumultueux entre l’arbitrage et le droit public, notamment en raison du maintien par le Conseil d’État du principe de prohibition de recours à l’arbitrage international par les personnes publiques.
  • La place des recours amiables en droit public - Rhita BOUSTA
Longtemps cantonnés – du moins dans la majorité des esprits – au droit privé, les recours amiables gagnent du terrain en droit public. Quelle est alors leur véritable place dans ce domaine, qui se caractérise par une position inégale entre l’Administration et le « citoyen-administré » ? Cet apparent paradoxe est-il définitivement dépassé ? La culture des juridictions administratives a-t-elle intégré la tendance actuelle du législateur à consacrer de tels dispositifs ?
  • Les rapports d’observations définitives des chambres régionales des comptes au filtre du procès administratif - Ahmed SLIMANI
La production par la chambre régionale et territoriale des comptes d’un rapport d’observations définitives, se voulant avant tout opérationnel et accompagné de recommandations, contribuant à la détection de zones de risques qu’elles soient administratives ou financières, sans aller sur le terrain de l’appréciation de l’opportunité des choix politiques des organes délibérant, fait l’objet depuis quelques années d’une attention particulière de la doctrine. Dans le droit fil de cette dernière, la réception de ce type de rapport au sein de la jurisprudence administrative mérite aujourd’hui d’être quelque peu éclaircie. À la fois redouté et impatiemment attendu par l’élu local voyant en lui une source d’informations et de conseils utiles à la bonne gestion des deniers publics, il n’en demeure pas moins un document très encadré par le juge administratif quant à sa contestation sur la forme et sur le fond, quant à son utilisation plus ou moins juste par le justiciable dans le procès administratif, quant à son instrumentalisation politique et quant à sa large réception au sein des différentes directions des ressources humaines des collectivités territoriales.
  • Un acte pris sur injonction du juge reste un acte attaquable - Eric LANDOT
Un acte pris sur injonction du juge reste un acte attaquable. De cette évidence, résultent quelques conséquences...
 

Contrats et marchés publics

  • Unification du contentieux des marchés publics : la fin des marchés publics de droit privé ? - Mathieu LAUGIER
  • Ordre public et contrats administratifs - Ferdi YOUTA
    En observant l’intervention de l’ordre public dans le champ particulier des contrats administratifs, et en regardant ces mêmes contrats à travers l’ordre public contractuel, l’idée qui prédomine est celle d’un enrichissement mutuel. Si la notion d’ordre public dans le champ des contrats administratifs reste difficile à saisir, elle demeure cependant unitaire, à rebours de la fragmentation qu’elle connaît en droit privé des contrats. L’ordre public contractuel rend les contrats administratifs plus contractuels... mais aussi plus administratifs.
     
  • L’ « urgence » dans les marchés publics : un concept théorique en référé-suspension - Mathieu LAUGIER

Le titulaire d’un contrat de la commande publique a la possibilité de demander la suspension d’une décision unilatérale de l’acheteur de résilier celui-ci en faisant un recours en référé-suspension. Dans les faits, ces requêtes n’aboutissent pas. L’urgence, l’une des conditions requises, fait souvent défaut. Une situation qui interroge quant à l’accès à la justice. Et conduit à une réflexion sur la mise en place d’un nouveau recours…
  • La Cour de cassation peaufine le cadre juridique de la sous traitance, Karen VIEIRA
Risques de défaut de paiement, obligations imposées par la loi de 1975 et appréciation du préjudice : la jurisprudence poursuit son oeuvre protectrice
  • Traiter les conflits d’intérêts lors de la passation des contrats de la commande publique, Bastien DAVID
  • Déclarations URSSAF et marchés publics, un nouveau risque pour la commande publique, Florian LINDITCH

L’obligation de contrôle de la situation fiscale et sociale des candidats à la commande publique ne ressort pas clairement du Code de la commande publique. Cela tient au fait qu’elle est instituée par le Code de la sécurité sociale et le Code du travail. Pour autant, elle existe, tant au stade de la passation que de l’exécution du marché. La sévérité des sanctions et leur enjeu financier impliquent une prise de conscience nouvelle de l’obligation qui pèse sur les donneurs d’ordres publics : ce contrôle qui ne saurait se limiter à la seule vérification de la remise d’une attestation sociale avant la notification, ou tous les 6 mois, comme le prévoit de Code de la commande publique.
  • Le gouvernement cible les retards de paiement dans les commandes, Gabriel ZIGNANI
Constatant une remontée des retards de paiement, la ministre déléguée chargée des PME, Olivia Grégoire, a annoncé que les délais de paiement des collectivités territoriales seraient rendus publics
  • De la problématique de l’offre incomplète, Eric LANZARONE
  • AMO et conflit d’intérêts : une interprétation extensive en marché public ! - Mathieu LAUGIER & Aurélien BUREL
L’impartialité de l’acheteur public est remise en cause dès lors que son assistant à maîtrise d’ouvrage est dans une situation de conflit d’intérêts. Conflit d’intérêts à l’égard d’un candidat répondant à la passation d’un marché public suivie par le professionnel… mais pas seulement ! Une récente ordonnance, en poussant le raisonnement assez loin, annule une consultation à ce titre. Une décision qui fragilise le recours à un AMO…
  • Au plus près des TA Tu ne dénatureras point ! Un commandement sacré dans la commande publique, Nicolas LAFAY
  • L’ « urgence » dans les marchés publics : un concept aux multiples vertus, Mathieu LAUGIER

  • De l’intérêt de recourir au contrat de concession, Vanessa PARDO LEBON
Le contrat de concession relève du champ d’application du Code de la commande publique. La procédure applicable dépend de la valeur estimée de la concession et nécessite l’intervention de plusieurs acteurs selon les étapes strictement encadrées
  • Exclure le candidat ou amputer la procédure : le Conseil d’État a tranché - Yanisse BENRAHOU
Le Conseil d’État a jugé que le Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF) n’était pas tenu d’exclure la société Veolia de la procédure de passation de délégation du service public de l’eau potable. En effet, cette dernière n’était pas responsable de la fuite d’informations relatives à l’offre de Suez et elle avait renoncé à en tirer profit. Dans la continuité de sa jurisprudence Transdev, le Conseil d’État a ainsi considéré que le SEDIF pouvait renoncer à la phase finale de recueil des offres pour remédier à la fuite des informations dans l’optique de veiller à l’égalité entre les candidats.
 L’exclusion prévue à l’article L. 3123-1 et suivants du Code de la commande publique est obligatoire dès lors que l’autorité concédante constate que les faits qui la justifient sont avérés. Cela semble mériter la mise en place d’une procédure de traitement des incidents mentionnés au titre des exclusions à l’appréciation de l’autorité concédante ou de l’acheteur public. Les entités adjudicatrices et pouvoirs adjudicateurs devraient trouver, dans les différentes procédures d’enquête interne qui voient le jour, une source d’inspiration pour organiser la traçabilité des vérifications effectuées après l’incident.
  • Passation d’un contrat de concession : quelles conséquences en cas de divulgation d’informations confidentielles ? Jean-David DREYFUS
Dans l’hypothèse d’un dysfonctionnement technique irrémédiable en cours de procédure dont un candidat n’aurait tiré volontairement aucun avantage pour obtenir des informations confidentielles susceptibles de lui donner un avantage indu, l’autorité concédante peut, sans contrevenir au principe d’égalité entre les candidats, cristalliser la procédure au stade de la remise des offres intermédiaires, plutôt que finales, pour procéder au choix de l’attributaire.
 

Cybersécurité & RGPD

  • Des collectivités trop friables face au risque cyber croissant, Aurélien Hélias
 
 

Domaine

  • Incompétence du juge administratif des référés pour prescrire l’expulsion d’un club sportif occupant un immeuble communal manifestement insusceptible d’appartenir au domaine public, Philippe YOLKA
  • Qui est compétent pour décider de conclure une convention d’occupation d’une dépendance du domaine public communal ?, Karin CIAVALDINI
  • Occupation sans titre du domaine public : prescription de l’action en réparation, Lucienne ERSTEIN

  • Appropriation par les communes de biens sans maître : étendue de la compétence du juge administratif - Romain VICTOR

  • Le point sur... la définition du domaine public routier - David BLONDEL, Christophe MONDOU
  • Cinéma : quel mode de gestion choisir ? - Eric LANDOT
Vous avez un beau cinema. Savez-vous que vous avez aussi un beau choix de mode d’exploitation différents possibles ? Le point en une infographie et quelques explications.
  • Les garanties d’usage dans les ports de plaisance : les opposants touchés-coulés - Eric LANZARONNE
Le système des garanties d’usage dans les ports de plaisance est un outil financier très prisé des collectivités. Objet de lesnombreuses critiques, il a été légalisé et éclairci par le législateur. Les collectivités et leurs regroupements sont les grandes gagnantes.
 
 

Elections & démocratie locale

  • Dépôt de compte de campagne et inéligibilité : les retardataires ont toujours tort (ou presque), Léa ZAOUI

  • Élections européennes : tout savoir sur le scrutin - Franck LEMARC et Xavier BRIVET
Dates clés, inscriptions sur les listes électorales, procurations, bureaux de vote, campagne électorale... Rappel des principales règles applicables à l’occasion des élections des 8 et 9 juin.
  • Le droit de pétition permet de demander, et non d’obtenir, l’inscription d’une affaire à l’ordre du jour de l’assemblée délibérante, Manon VAN DAELE

 
 

Environnement & énergie

  • Tout savoir sur les communautés d’énergie, Nathalie QUIBLIER
  • Vers l’arrêt des vols intérieurs courts ? Marion TERRAUX, Anna VERAN
  • Le principe de non-régression et la loi - Jean-Sébastien BODA
Le principe de non-régression ne s’impose pas au pouvoir réglementaire lorsque le législateur a entendu en écarter l’application dans un domaine particulier ou lorsqu’il a institué un régime protecteur de l’environnement et confié au pouvoir réglementaire le soin de préciser les conditions de mise en œuvre de dérogations qu’il a lui-même prévues à ce régime. Cette solution vient confirmer le domaine strictement législatif du principe de non-régression et donc en atténuer la portée.
 
  • Extension au 1er février 2025 des tarifs réglementés de vente d’électricité à l’ensemble des petites communes et des TPE

Finances publiques

  • LFSS 2024 : tour d’horizon des mesures concernant les collectivités, Juliette VIELH
  • Rapport d’observations d’une CRC sur la gestion d’une collectivité : rappel et précisions sur le contrôle du juge, Claire DEMUNCK

 
 

Fonction publique

  • Projet de loi pour l’efficacité de la fonction publique... filtrer le moustique mais refuser de regarder le chameau ? - Hélène PAULIAT

  • Substitution d’une communauté d’agglomération à un syndicat intercommunal : un transfert sans restriction de l’ensemble des personnels - Hélène PAULIAT
En se fondant sur la continuité voulue par le législateur, le Conseil d’État précise que, lorsqu’une communauté d’agglomération est substituée à un syndicat intercommunal dans l’exercice d’une compétence, l’ensemble des personnels du premier établissement relève du second, sans restriction tenant à la nature de l’activité exercée, du lien initial avec l’employeur ou de la permanence du besoin de la structure publique, et dans les mêmes conditions d’exercice que dans l’établissement d’origine. – La solution est protectrice des droits détenus par les agents employés au sein de l’établissement dont la compétence est reprise par un autre et qui est alors dissous. Les structures publiques doivent alors prêter attention à la situation des personnels employés dans l’établissement dissous ; quels que soient leur statut au sein de la structure, les personnels sont repris dans les mêmes conditions que celles dans lesquelles ils exerçaient antérieurement. L’établissement substitué doit donc, s’il souhaite remettre en cause la situation de certains agents, établir expressément des actes contraires, abrogeant ceux édictés à l’origine, étant précisé qu’une proposition de nouveau contrat ne peut être considérée comme abrogeant un acte unilatéral initial de recrutement.
  • Droit de la fonction publique et contentieux contractuel : l’arrêt Ville de Lisieux ne meurt jamais ! Hadi HABCHI

Dans une affaire inhabituelle de contentieux de la fonction publique territoriale soumise au tribunal administratif de Lyon, le juge de première instance a été saisi par une fonctionnaire territoriale d’une demande d’annulation d’une décision de résiliation d’une convention de préparation au reclassement, et de conclusions en reprise des relations contractuelles. La juridiction lyonnaise estime que même débattue entre les parties voire négociée, la convention de préparation au reclassement d’un fonctionnaire territorial place ce dernier dans une situation unilatérale et réglementaire résultant de son statut d’agent public. Le tribunal juge, par conséquent, que la contestation d’une telle décision de résiliation relève du contentieux de l’excès de pouvoir, dans la logique de l’arrêt commune de Lisieux du 30 octobre 1998.
  • Du nouveau dans la promotion interne, Jennifer RIFFARD
  • Comment communiquer le dossier de l’agent faisant l’objet d’une procédure disciplinaire lorsqu’il comporte des témoignages ?, Dorothée PRADINES
  • Qui supporte les conséquences de l’irrégularité des modalités de reprise d’un agent affecté à une activité transférée par une CCI ?, Marc Pichon DE VENDEUIL
  • Comment évaluer le préjudice financier subi par un agent irrégulièrement révoqué ? Hélène PAULIAT

Le Conseil d’État confirme le mécanisme d’appréciation du lien de causalité entre l’illégalité d’une sanction de révocation et les préjudices subis par l’agent ; il est nécessaire de mettre en balance la faute de l’Administration liée à l’illégalité commise et les fautes reprochées à l’agent. Par leur nombre et leur gravité, ces dernières peuvent exonérer l’État de toute responsabilité. Mais en l’espèce, c’est bien la mise en œuvre de la sanction de substitution prise par le ministre qui est à l’origine du préjudice ; ce moyen n’ayant pas été invoqué par le requérant, ce dernier subit un préjudice financier supérieur à celui qu’il aurait dû subir en cas d’application d’une sanction légale.
  • Concilier organisation du travail des agents et JO 2024, Nathalie KACZMARCZYK
  • Chronique de contentieux du doit de la fonction publique et des ressources humaines, Samuel DELIANCOURT & et Aurélie VIROT-LANDAIS 

     
    Le premier semestre 2023 a été riche en actualités normatives, principalement jurisprudentielles. Dans cette première partie de la chronique janvier-juillet 2023, sont tout particulièrement prégnantes les questions relatives à la durée du temps de travail, aux positions statutaires ainsi qu’aux garanties accordées aux agents publics.
  • Chronique de contentieux du doit de la fonction publique et des ressources humaines, Samuel DELIANCOURT & et Aurélie VIROT-LANDAIS 

La seconde partie de cette chronique (JCP A 2024, n° 16, 2110, pour la 1e partie) est toute aussi riche en enseignements que la première. La question de la rémunération des fonctionnaires demeure sujet à contentieux et permet d’appliquer comme de rappeler les grands principes. La jurisprudence poursuit son œuvre en matière disciplinaire en précisant et affinant toujours un peu plus les principes gouvernant la procédure alors, que sur le fond, les comportements comme leur caractère fautif souffrent assez peu la discussion. Enfin, la fin de relation d’emploi constitue inévitablement un sujet porteur de litiges, notamment s’agissant de la rupture conventionnelle qui n’a pas fini de faire couler beaucoup l’encre et d’alimenter de nombreuses réflexions tant que les principes applicables à cette procédure menée à titre expérimentale ne seront pas unanimement fixés par les juridictions.
  • La protection fonctionnelle des agents publics et des élus, Julia DEGUERRY LECETRE
  • Le paiement des indemnités journalières aux anciens fonctionnaires territoriaux, Christophe SOVET
  • Protection des agents. Le rôle de l’employeur public, Fabienne NEDEY
Le maire employeur a une large responsabilité en matière de protection des agents face aux risques professionnels. Etats des lieux
  • Le juge annule le licenciement d’une fonctionnaire qui s’était “autopromue”, Bastien SCORDIA 
     
     
  • Les fonctionnaires ne peuvent invoquer des données de l’Insee pour contester le montant de leur salaire - Bastien SCORDIA

    La cour administrative d’appel de Douai vient de rejeter la requête d’une fonctionnaire territoriale concernant le montant de sa rémunération, qu’elle jugeait trop faible. Pour contester ce montant, elle se référait au salaire mensuel moyen calculé par l’Insee pour l’ensemble des corps de sa catégorie hiérarchique. Des données non représentatives, font valoir les juges.
  • Fonctionnaires : la rupture conventionnelle peut être refusée faute d’effectifs, Bastien SCORDIA

  • Refus du bénéfice de l’allocation-chômage pour les fonctionnaires territoriaux de retour de détachement - Julien BEAL-LONG
Le Conseil d’État précise les conditions dans lesquelles un fonctionnaire territorial, de retour de détachement longue durée, doit être réintégré. La circonstance qu’un poste ait été offert à l’agent au sein d’une commune, et non au sein de l’établissement public d’origine, ne constitue pas un motif légitime de refus et ne peut lui ouvrir droit à l’allocation chômage. En effet, les liens qui unissent les deux entités permettent d’assurer à l’agent le respect de son droit statutaire à se voir proposer un emploi correspondant à son grade. Par l’élargissement du périmètre de réaffectation, le Conseil d’État facilite la réintégration des fonctionnaires territoriaux. Ce faisant, la gestion des ressources humaines des petites collectivités s’en trouve facilitée.
  • L’aménagement de poste dans la fonction publique - Didier JEAN-PIERRE
Face aux aléas de la vie (inaptitude ou handicap) l’aménagement de poste est présenté par les textes comme la solution prioritaire avant d’envisager un éventuel changement d’affectation ou un reclassement. Cet aménagement présente l’avantage de maintenir l’agent dans son emploi. Dans un cadre juridique qui autorise bien des interprétations l’Administration n’est pas tenue à l’impossible mais devra sous le contrôle du juge mobiliser les moyens dont elle dispose pour rendre possible l’aménagement de poste de l’agent qui l’a sollicité.
  • Lancer une alerte ou régler publiquement ses comptes ? - Laurent DERBOULLES
Un commandant de police ayant publié un ouvrage exprimant, pour l’essentiel, son animosité personnelle à l’encontre de sa hiérarchie ne peut prétendre qu’il a entendu par ce moyen informer les autorités centrales sur la situation conflictuelle l’opposant à sa hiérarchie directe et bénéficier à ce titre du statut de lanceur d’alerte. La gravité des faits qui lui sont reprochés justifie la sanction de mise à la retraite d’office.
  • La décision d’un employeur public d’interdire, au nom d’une politique de neutralité, le port de signes religieux à ses employés sur leur lieu de travail est conforme au droit de l’Union - Charles FROGER
La Cour de justice de l’Union européenne estime qu’un employeur public peut interdire le port de signes religieux visibles à ses employés sur les lieux de travail, que ceux-ci soient ou non en contact avec le public. Elle laisse toutefois une importante marge d’appréciation aux États membres pour déterminer l’interprétation à retenir du principe de neutralité des services publics.
  • La protection sociale complémentaire des fonctionnaires territoriaux - Caroline LETELLIER & Kamel BOULACHEB 
La réforme de la protection sociale complémentaire (PSC) dans la fonction publique a été initiée par l’ordonnance n° 2021-175 du 17 février 2021 qui a fixé de nouvelles règles de principe, communes aux trois versants de la fonction publique, avec des spécificités pour la fonction publique territoriale. Il s’agit d’une réforme d’ampleur qui vise à améliorer la couverture sociale complémentaire de tous les agents publics en frais de santé et en prévoyance.
En effet, jusqu’à présent, les employeurs publics pouvaient contribuer au financement des garanties de protection sociale complémentaire de frais de santé et/ou de prévoyance auxquelles leurs agents souscrivaient : la participation financière des employeurs publics revêtait ainsi un caractère purement facultatif. Avec la réforme, dans la fonction publique territoriale, les employeurs publics vont avoir l’obligation de participer au financement des garanties frais de santé et de prévoyance de leurs agents, dans un cadre juridique précis et novateur.
En outre, il sera possible d’imposer aux agents de souscrire à des garanties frais de santé et prévoyance, là encore dans le respect des règles fixées par les textes.
La réforme de la protection sociale complémentaire dans la fonction publique territoriale en 50 questions-réponses.
 
 

Intercommunalité

  • Substitution d’une communauté d’agglomération à un syndicat intercommunal : un transfert sans restriction de l’ensemble des personnels, Hélène PAULIAT

  • Gemapi et intercommunalités, questions...à Oriane Cébile

  • Un EPCI assume toutes les obligations nées avant le transfert de compétences, Philippe BLUTEAU

 

Logement

  • Ce que contient la loi sur la rénovation de l’habitat dégradé - Franck LEMARC
La loi visant à l’accélération et à la simplification de la rénovation de l’habitat dégradé et des grandes opérations d’aménagement, adoptée en commission mixte paritaire le 25 mars dernier, a été publiée au Journal officiel. Ce texte très attendu par les maires va notamment permettre d’intervenir sur un immeuble en amont d’une dégradation définitive.
 

Normes & simplification

  • Normes : un « changement de mentalité » à opérer - Bénédicte RALLU
Un an après la signature de la charte sur la simplification des normes pesant sur les collectivités locales par le gouvernement et le Sénat, le bilan chiffré reste maigre. Les évolutions dans les pratiques donnent davantage espoir. Le Premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé un projet de loi de simplification, un agenda territorial et une réflexion sur la responsabilisation des décideurs locaux.
 

Pouvoirs de police

  • Travaux dans un cimetière : quelles obligations pour le maire ?, Antoine CARLE
  • Dépôts sauvages : le maire, avec l’aval d’un juge, peut vérifier l’enlèvement sur une parcelle privée, Fabienne NEDEY

  • La mise en œuvre d’un système de vidéosurveillance algorithmique au sein de l’espace public par une collectivité condamnée, Hélène ADDA

  • La commune et la publicité, GD MARILLIA
  • Police administrative et ordre public : les notions plastiques, est-ce si fantastique ? Olivier RENAUDIE
En apparence, les choses sont simples. Formellement, police administrative et ordre public entretiennent une relation intime. Sur le fond, la police administrative est généralement définie comme l’activité ayant pour objet le maintien de l’ordre public. La plasticité de la notion d’ordre public a permis d’ancrer dans le temps cette relation totémique du droit administratif. Cependant, dans un contexte marqué par la multiplication des interventions législatives, il est permis de se demander si celle-ci n’est pas dépassée. D’un côté, l’ordre public peut être contesté en tant que fondement unitaire de la police administrative. De l’autre, il est envisageable de refonder cette dernière sur une notion plus pertinente, la sécurité.
  • Préparation des stationnements des grands groupes de gens du voyage : publication de la circulaire pour 2024

 
 

Responsabilité, compliance & transparence de la vie publique

  • Impartialité affirmée, malgré les apparences, de la juridiction administrative - Mathieu TOUZEIL-DIVINA
Voici un important arrêt d’Assemblée du Conseil d’État (CE, ass., 15 avr. 2024, n° 469719, Dpt des Bouches-du-Rhône : Lebon). Il y affirme et réaffirme l’importance du principe d’impartialité juridictionnelle et chacun ne pourra qu’y applaudirToutefois, à bien y regarder, il se pourrait que la Haute Juridiction n’ait pas encore totalement digéré l’appel des juges européens à affirmer, enfin, en France, une théorie des apparences qui – pourtant – ne ferait que la renforcer
  • Chronique de déontologie de la vie publique locale . - Actualités de juillet à décembre 2023 - Elise UNTERMAIER-KERLEO, Pierre VILLENEUVE, Luc BRUNET
Cette chronique est destinée à tous les acteurs de la déontologie publique locale, qui contribuent, par les conseils qu’ils prodiguent, les mesures qu’ils recommandent ou mettent en œuvre, les contrôles qu’ils exercent, ou les sanctions qu’ils édictent, au respect des obligations inhérentes à l’exercice des fonctions publiques. Parce que la déontologie se trouve au carrefour de plusieurs disciplines, notamment le droit pénal, le droit de la fonction publique, le droit de la commande publique comme celui des actes administratifs unilatéraux, cette chronique, rédigée à plusieurs mains, passe en revue toutes les sources du droit : textes normatifs, chartes et autres instruments de droit souple, jurisprudence administrative, pénale, européenne ou financière. Elle s’intéresse aussi aux mesures mises en œuvre par les collectivités. Elle est structurée en trois parties : le cadre institutionnel et procédural, les obligations générales, l’exercice d’activités privées et les contrôles déontologiques.
  • Violences sexistes et sexuelles dans les collectivités territoriales : quelles réponses juridiques ? - Olivier DIDRICHE, MATHILDE SALMON
  • Opportunité des poursuites par le procureur financier : du mythe à la réalité. Au lendemain de la réforme du régime de responsabilité des gestionnaires publics - Gildas Le BRIS
    Le monopole des poursuites est une prérogative du procureur financier, mais quid de l’opportunité de son action ? Dans la pratique, il s’est arrogé cette compétence en l’absence de disposition explicite en ce sens. Un nouveau fondement juridique accrédite dorénavant cette évolution, vers une finalité ciblée des poursuites.
  • Anticorruption : la France ne se conforme pas suffisamment aux recommandations du GRECO –  Maud LENA
Dans un second rapport d’évaluation rendu public le 10 avril, le Groupe d’États contre la corruption (GRECO) conclut de façon assez cinglante que « la France ne se conforme pas suffisamment aux recommandations » formulées dans le rapport d’évaluation du Cinquième Cycle, qui porte sur la prévention de la corruption et la promotion de l’intégrité au sein du gouvernement central (hautes fonctions de l’exécutif) et des services répressifs. Sur les dix-huit recommandations faites en 2020 dans son premier rapport d’évaluation, le GRECO indique que deux seulement ont été traitées de façon pleinement satisfaisante. Dix recommandations ont été partiellement mises en oeuvre et six n’ont pas été mises en oeuvre du tout.
  • Le conflit d’intérêts, c’est un sujet (aussi) en DSP - Etienne DUCLUSEAU
Nous l’évoquons régulièrement, le conflit d’intérêts est un sujet récurrent en matière de commande publique. Les concessions de service public n’y échappent pas, comme en témoigne un jugement du tribunal administratif de Marseille du 8 avril dernier. En cause, un lien entre la société propriétaire des murs du casino et la société délégataire. Mais ce lien, sans équivoque, ne constitue pas forcément un conflit d’intérêts. Explications.
 
 

Statut de l’élu

  • Loi du 21 mars 2024 renforçant la sécurité et la protection des maires et des élus locaux : premiers éléments de débat - Samuel DYENS

  • Dotation « élu local » : un décret officialise le versement à l’ensemble des communes de moins de 1 000 habitants - Aurélien WALTI

L’éligibilité à la majoration compensant les frais de protection fonctionnelle est également étendue aux communes de 3 500 à 10 000 habitants. Une autre disposition concerne les modalités de versement de l’attribution compensant le transfert de la part « CPS ».
  • A la fois maire et employé municipal, Sandrine ARRAULT
Près d’un maire sur dix travaille comme agent de la fonction publique territoriale. Comment vivent-ils cet étonnant cumul ? Rencontre avec trois d’entre eux
 
  • Sécurité des élus locaux et protection des maires : la loi est publiée

Après adoption définitive le 14 mars dernier, la loi n° 2024-247 du 21 mars 2024  renforçant la sécurité et la protection des maires et des élus locaux est publiée au JO. Les mesures sont majoritairement issues du plan national de prévention et de lutte contre les violences aux élus présenté par le Gouvernement le 7 juillet 2023.
  • L’extension de la protection fonctionnelle aux élus locaux qui ne bénéficient pas d’une délégation de fonction ou de signature de l’exécutif

Par un arrêt du 9 février 2024, fiché en C +, la cour administrative d’appel de Versailles a considéré que si diverses dispositions législatives et, en particulier, celles de l’article L. 2123-24 du Code général des collectivités territoriales, ne prévoient pas le bénéfice de la protection fonctionnelle aux élus locaux qui ne sont pas titulaires d’une délégation de l’exécution, notamment du maire, ces derniers bénéficient de cette protection sur le fondement d’un principe général du droit. Ainsi, il en découle une importante extension du droit au bénéfice de la protection fonctionnelle, notamment pour les membres d’un conseil municipal.
  • Maires et élus locaux. Renforcement de la sécurité et de la protection
  • Le renforcement confus de la sécurité et de la protection des élus locaux par la loi du 21 mars 2024, Rodolphe MESA

Le renforcement de la sécurité et de la protection des élus locaux par la loi du 21 mars 2024 apparaît à la fois confus et limité. L’affermissement du régime répressif ne concerne que certaines infractions dont ces élus peuvent être victime, le tout sans réforme d’ensemble, avec un maintien du caractère essentiellement indirect de la protection pénale et une variabilité, en fonction de la qualification infractionnelle, quant à l’inclusion des candidats à l’élection ou des anciens élus dans le domaine de cette protection. Si, par ailleurs, l’octroi de la protection fonctionnelle est automatisé, il n’en reste pas moins que son maintien est conditionné.
 

Urbanisme

  • Diviser pour mieux construire, Félix AVENEL
Un arrêt du Conseil d’Etat semble permettre de lotir à la carte et de densifier l’urbanisation existante
  • Délai de prescription des taxes attachées à un permis de construire transféré, Lucienne ERSTEIN

Le délai d’émission des titres de perception de la taxe d’aménagement afférente à un permis de construire transféré est celui en vigueur à la date d’annulation des titres émis au nom du bénéficiaire initial de l’autorisation
  • Effets de l’illégalité du document d’urbanisme : la vision du juge de cassation, Lucienne ERSTEIN

  • Chronique de jurisprudence en droit de l’urbanisme . - Décisions du Conseil d’État de mai à décembre 2023 - Julien MARTIN et Francis POLIZZI

    Plusieurs décisions intéressantes ont été rendues au cours de la période. La plus importante, attendue, concerne la possibilité d’assortir le PLU d’un « cahier de recommandations architecturales », et, plus largement, les chartes promoteurs. Le Conseil d’État a par ailleurs refusé que la seule évolution favorable des règles vaille régularisation après sursis à statuer. Enfin, une décision lue en décembre dernier fixe le régime des modifications en cours d’instruction des demandes d’autorisation d’urbanisme.
     
  • Une autorisation d’urbanisme frauduleuse ne peut pas être régularisée devant le juge, Francis POLIZZI

  • Le juge ne peut subordonner la régularisation d’une autorisation d’urbanisme à l’absence de modification du projet, Francis POLIZZI

Le juge ne peut faire application d es articles L. 600-5 et L. 600-5-1 du Code de l’urbanisme lorsque l’autorisation d’urbanisme dont il est saisi a été obtenue par fraude.
  • Dans quelles conditions l’autorité administrative saisie d’un projet illégal doit-elle délivrer un permis assorti de prescriptions plutôt que d’opposer un refus ?, Victor POUGET VITALE
  • La prescription spécial assortissant le permis de construire comme alternative au refus : proposition d’un mode d’emploi, Mickaël REVERT
  • Loi "reconstruction" : les députés souhaitent pérenniser le dispositif, Mathilde ELIE
  • Quinze ans après, un nouvel avatar des malfaçons de la LME, Jean André FRESNEAU
Le Conseil d’Etat rappelle que, par une faiblesse de rédaction, la loi de modernisation de l’économie a permis d’étendre les ensembles commerciaux sans autorisation, dans la limite de 1000 m2 de surface de vente, entre le 5 août 2008 et le 14 mai 2009
  • Etre indemnisé si t’es exproprié ? Dans tes rêves si t’as construit illégalement, Amélie DADON