Non sous peine de se rendre coupable de détournement de la finalité d’un traitement de données à caractère personnel
Un maire (commune de 3500 habitants) demande à une secrétaire de mettre à jour le fichier population à partir de copies de fiches de recensement. Celle-ci alerte en vain le maire sur le caractère illégal d’une telle opération. N’ayant pas exécuté sa mission dans les délais, elle est sanctionnée par une réduction d’indice de prime. L’agent riposte en dénonçant le maire. Poursuivi pour "détournement de la finalité d’un traitement de données à caractère personnel", le maire est condamné à 1500 euros d’amende.
Tribunal correctionnel de Cambrai, 13 juillet 2010, n°989/2010
[1] Photo : © Marc Dietrich